Dans le cadre de son article « Pourquoi la France déteste les sensitivity readers ?« , Pauline Le Gall a interviewé notre éditrice Floria Guihéneuf sur son recours, à plusieurs reprises, à des sensitivity readers. Un « concept » qui est pour elle capital afin de refléter une multiplicité d’expériences.
“Il nous paraît très important de traiter de certains sujets en littérature jeunesse, explique-t-elle. Mais traiter de ces sujets de façon maladroite ou présenter une diversité de personnages non crédibles n’a pas vraiment d’intérêt selon nous. Les personnes confrontées à certaines situations sont plus à même de parler des ressentis, de savoir quels termes utiliser, etc, car c’est leur quotidien. Le retour de personnes concernées est donc important pour transmettre un message le plus juste possible.”
À quoi cette expression fait-elle référence ?
Un·e sensitivity reader est une personne qui relit les manuscrits en veillant à ce qu’ils ne contiennent pas de stéréotypes. Le site Planète Diversité, qui répertorie ces relecteurs·trices français·e·s, les définit comme “une sorte de bêta lecteur qui va relire votre manuscrit mais [qui] ne va pas chercher les fautes d’orthographe ou les incohérences mais les problèmes de représentation et les paroles ‘problématiques’”.
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