Description
Prix des enfants du CE de France Télécom (Orléans)
Sélection Grand Prix de la Peep 2017
Sélection Prix des Collégiens de la librairie Forum Mimrose (Roanne)
Sélection Prix « Quatre Saisons à lire »
Choqué par les attentats du 7 janvier 2015, et particulièrement par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, un collégien de 15 ans prend brutalement conscience que les valeurs de la République, ses valeurs sont en danger. Sa réaction est de créer un journal satirique, avec trois camarades de sa classe de 3ème, dont un dessinateur talentueux.
Pourtant, très vite ils doivent faire face à des réactions qui visent à réduire, voire anéantir leur libre expression. Que ce soit de simples appels à « ne pas froisser les susceptibilités », aux accusations les plus délirantes, rien ne les fait dévier de leur volonté de faire de Charliberté, un lieu d’expression ouvert, et où l’on se marre.
Les plus virulents de leurs détracteurs ne supportent pas ces « intellos » qu’ils ne comprennent pas. C’est une bande de quatre garçons en perdition sociale et même humaine. À leur violence verbale, vient s’adjoindre celle des ultra-religieux opportunistes. Tout est mélangé, dénigré, déformé, sans parvenir à empêcher Charliberté de conquérir un lectorat grandissant. Et au fond, tout va bien, puisque c’est ça la démocratie : des débats, des confrontations d’idées et de convictions, des oppositions parfois musclées… dans l’acception des vérités de chacun.
Le mot de l’auteur : « Le 7 janvier 2015, quand la France a été victime des attentats, l’immense majorité d’entre nous a éprouvé comme un coup de poignard au cœur, non seulement parce que des êtres humains innocents avaient été fauchés par des individus qui avaient choisi de quitter la communauté des hommes, mais aussi parce qu’on venait d’assassiner l’une des valeurs les plus précieuses de notre république. Personnellement, en plus, ce drame m’a renvoyé à un souvenir très fort de mon adolescence. C’était en classe de 2nde, lorsque j’ai eu le bonheur d’être associé à la création, par des camarades lycéens, d’un journal d’expression libre. C’était une feuille de chou dont les articles se voulaient impertinents mais justes, parfois au vitriol, toujours sincères et, il faut bien l’avouer, volontairement provocateurs… C’était un vrai petit journal satirique, qui faisait notre fierté et grincer les dents de nos détracteurs. Et pourtant, jamais, à aucun moment, il n’est venu à ces derniers l’idée de nous interdire d’écrire, de nous agresser physiquement et encore moins de nous menacer de mort. Ils ne nous aimaient pas et nous le leur rendions bien. Nous nous affrontions les yeux dans les yeux, à coups d’arguments plus ou moins fondés ou sérieux… Qu’importe ! Nous vivions la démocratie, la vraie ! Et comme c’est bon la démocratie ! C’est chouette la démocratie ! Et je le jure, tant qu’il me restera un souffle d’amour pour notre beau pays, je ne cesserai de clamer : Je suis la liberté ! En attendant, aujourd’hui et grâce à un petit roman écrit dans l’émotion d’événements inconcevables, Je suis Charliberté ! » Arthur Ténor