Des romans contemporains, qui traitent de la reconstruction, des violences conjugales, des thérapies de conversions et de l’avortement avec justesse.
Nos corps invisibles de Christine Féret-Fleury
J’avais opté pour l’invisibilité. Jean, sweat ou pull de couleur neutre, baskets, cheveux courts, pas de maquillage, pas de bijoux. Si j’avais pu choisir, vraiment
choisir, j’aurais aimé être chaque jour une personne différente, essayer des masques pour découvrir mon véritable visage, me peindre le corps, porter des perruques,
mélanger les looks, mais je savais d’instinct que personne ne l’accepterait.
Lori, seize ans, croyait partir en camp de vacances, comme chaque année, pour se changer les idées et s’éloigner d’un quotidien qui l’étouffe.
Mais l’été où elle pensait pouvoir continuer à explorer qui elle est se transforme vite en cauchemar.
Entre espoir et liberté, découvrez un texte bouleversant qui dénonce l’horreur des thérapies de conversion.
Un texte bouleversant qui dénonce l’horreur des thérapies de conversion : un cri du cœur qui appelle à être qui l’on est.
17 millimètres de Florence Medina
« Comment peut-on se retrouver
En consultation pour une IVG
Avec une culotte
À licornes ? »
Cet été, en camp d’ado, Mona et Liam ont fait l’amour pour la première fois. C’était bien.
Sauf que le préservatif a craqué et qu’ils n’ont pas osé demander aux monos de les accompagner acheter la pilule du lendemain. Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt,
alors… ça ne risquait rien, si ?
Six semaines plus tard, la jeune femme doit se rendre à l’évidence : elle est enceinte. Et d’après les informations qu’elle a glanées sur internet, elle héberge déjà un embryon de 17 millimètres.
C’est peu et c’est beaucoup, 17 millimètres… C’est trop quand on ne veut pas d’un enfant, là, tout de suite, à 16 ans.
Mona a le choix, le droit d’avorter. Ce n’est pas facile pour autant.
Un roman en vers libres d’une justesse à couper le souffle sur l’avortement.
À Vivre Avec d’Alice Posière
« Tout n’était qu’illusion. Un masque que Victoire attachait sur son visage au début de la journée pour se
convaincre qu’elle était capable de mettre un pied devant l’autre. Mais au fond, lorsque la nuit arrivait, il se fracassait
en mille morceaux. »
Victoire n’a pas dit un mot depuis le décès de son meilleur ami ; Oscar ne cesse de parler pour fuir l’anxiété ; Isaac tente de recoller les morceaux avec sa mère. À eux trois, ils forment un trio improbable de jeunes
adultes brisés par la vie. Et si c’était pourtant ensemble qu’ils trouvaient la force d’avancer ?
Un roman juste et empreint de sensibilité sur la santé mentale.
Gris comme le cœur des indifférents de Pascaline Nolot
Lyra, quinze ans, attend dans un couloir d’hôpital aux côtés de sa mère qui tente de la rassurer. Les pensées de l’adolescente ne cessent de se tourner vers les jours précédents : son père violent, sa mère tentant de le quitter, ses deux petits frères ne comprenant pas grand-chose aux cris dans la maison…
Tout bascule lorsque la jeune fille réalise pourquoi elle est là.
Un roman bouleversant, à propos des violences faites aux femmes.